Un projet pour le patrimoine

Des personnes visitent les citernes du Bois-de-la-Batie à Genève, construites en 1934. [Martial Trezzini - ] fonds RTS

Les patrimoines architectural, paysager et immatériel du territoire ne se limitent pas aux strictes frontières étatiques. Architecture, sites, paysages et traditions des régions frontalières se sont ainsi construits à travers une culture largement commune, témoin d’un patrimoine partagé. C’est à cette culture franco-suisse commune que le projet « traverse » est dédié.

Un outil numérique inédit

L’objectif est de mettre à disposition un outil en ligne, disponible gratuitement, permettant au public de connaître, de reconnaître, de visiter et de tisser des liens entre un certain nombre de monuments historiques, de sites patrimoniaux préalablement sélectionnés, d’événements et de savoir-faire particuliers de part et d’autre de la frontière. Cet outil entend sensibiliser un large public à ces lieux et ces pratiques remarquables composant l’espace transfrontalier culturellement partagé.

Cette plateforme ambitionne l’amplification des échanges de publics entre les différentes régions concernées tout en visant également un renouvellement et un rajeunissement des visiteurs par l’attrait d’outils interactifs novateurs. Véritable instrument de médiation culturelle et touristique, les contenus textuels, iconographiques et cartographiques constitueront une base scientifique et historique accessible de façon continue de part et d’autre de la frontière.

L’expérience du visiteur

L’enjeu de cette plateforme d’un type nouveau est de donner au visiteur la possibilité d’être acteur lui-même du patrimoine qu’il visite et observe. Les nouvelles technologies internet permettent désormais de faire vivre à son utilisateur une expérience unique en présence ou à proximité d’un monument ou d’un site répertorié dans l’application. Elles lui donnent l’opportunité, au-delà des informations scientifiques mises à disposition par des spécialistes, de créer et d’échanger sa propre expérience du patrimoine et permet une meilleure intégration des patrimoines dans l’expérience citoyenne et touristique des milliers de personnes qui traversent quotidiennement nos régions frontalières et leurs patrimoines exceptionnels.